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Tesla Magazine vous transmet le témoignage de François Ramel après sa Participation au premier salon du véhicule électrique de val d’Isère.

Val D’Isère, station de sport d’hiver bien connue, innove cette année en organisant un salon dédié au véhicule électrique.
Situé à l’entrée de la station, ce salon regroupe tous les acteurs de la mobilité électrique. Les constructeurs se sont donné rendez vous : les voitures, les deux roues, les karts, gyropodes, tricycles et même long-boards électriques !

Tesla étant les grands absents de ce salon, nous (cinq propriétaires de Tesla Model S) avons tout de même décidé de venir les représenter non-officiellement. Au programme, un regroupement, une ascension du col de l’Iseran (2764 mètres d’altitude), un repas au bar de l’Ouillette (treize à table !) avec vue sur le formidable site du lac de l’Ouillette et ses magnifiques montagnes.

Monter en Tesla Model S tout là haut, c’est impressionnant. Deux sommets se rencontrent. L’ascension se passe tranquillement, nous croisons de nombreux cyclistes que nous dépassons sans les enfumer !

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Doubler en silence et en respectant la santé des cyclistes : c’est possible avec une Tesla !

Organisée par Jean-Yves et Catherine, propriétaires d’une magnifique Tesla Model S 85D rouge, la journée commence par le champagne au col de l’Iseran. Saucisson, chips, champagne, entourées de nos belles voitures, voilà qui commence bien.

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Nos Gentils Organisateurs du jour : Catherine, Jean-Yves et leur fille Sophie devant leur Model S 85D

Chambéry – Col de L’Iseran sans recharger !

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Le temps est magnifique. Venant de Lyon, citée surchauffée par la canicule du mois de Juillet, nous prenons un vrai grand bol d’air pur… Et frais ! Déjà, des curieux s’approchent. En Anglais le plus souvent, nous expliquons les capacités surprenantes de nos Tesla, qui sont donc bel et bien capables de rallier Chambéry (nous étions, deux heures plus tôt, au Super-chargeur Tesla de Chamnord) aux plus hauts sommets de plus de 2500 mètres sans recharger.

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L’arrivée au col de l’Iseran

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Après quelques photos, nous répondons à Benoît Launay, journaliste à RADIOVAL (www.radiovaldisere.com), qui a couvert notre ascension du col. Nous redescendons et gagnons le parking du bar de l’Ouillette, en utilisant une piste, avec toutes nos suspensions réglées sur « TRES HAUT », et au pas.

Les participants sont de bonne humeur, comme d’habitude. Il fait beau, nous allons manger, et nous redescendons pour visiter le salon.

Le salon du Véhicule Électrique de Val d’Isère, 1ère édition

Première surprise : l’entrée du salon est gratuite, et Jean-Yves et Catherine nous avaient fait pré-établir nos badges visiteurs. Catherine avait, de plus, pris le temps de repérer les lieux et nous avait répertorié les bornes en accès libre. À l’occasion de ce salon, Val D’Isère a d’ailleurs fait installer à l’entrée une borne 22 Kw en accès libre, définitive, avec une prise Type 3. J’en profite pour brancher la Tesla Model S que je conduis, une Model S P85 que l’entreprise Drive, loueurs de Tesla Model S (www.drivelectric.fr) m’a gracieusement prêtée pour représenter Tesla. Nous garons nos Tesla tout autour de l’entrée et pénétrons dans le salon.

Mon premier coup de cœur : un stand de la marque de deux roues Zéro. De vraies belles motos, et 100% électriques. Les intéressés font la queue pour pouvoir les essayer ! Rigolo : elles sont dotées d’une batterie de 12,5 Kw, et lu depuis quelques mètres, on croirait lire « 125 », ce qui confirme une chose : ce n’est pas parce qu’on conduit un VE qu’on a besoin que le look soit radicalement différent ! Et Zéro l’ont bien compris.

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Un énorme stand BMW se dresse au fond. Ils exposent leur véhicule hybride I8 en extérieur. petite déception, impossible de l’approcher, il est fermé derrière une barrière. Pour tout accueil, un bête panneau sorti tout droit du concessionnaire qui précise les caractéristiques du véhicule… Mais surtout son prix.
Plus de 140,000 € pour un véhicule dans lequel nous trouvons deux places, un moteur, et… Un réservoir à remplir ! Instantanément, pour un prix pareil, je me vois propriétaire d’une Tesla P85D toutes options, et il me reste encore 10.000 € pour les faux frais. J’en déduis que BMW compte ici sur ces client fidèles aficionados qui ne regardent pas à la dépense. Cela dit, esthétiquement, cette voiture reste très belle, agressive, sportive.

À l’intérieur, se trouve la I3. Pas désagréable à l’œil, je réalise que sa batterie 22Kw est de la même capacité que celle d’une Renault Zoé ! Avec un moteur développant 170 chevaux, l’autonomie (de 130 à 160 km, annoncent-ils sur le site BMW) est bien inférieure aux Renault Zoé, Nissan Leaf et Kia Soul EV. De plus, ce n’est définitivement qu’une quatre places. Dommage.

Dans le grand hangar couvert, on retrouve Volkwagen, avec leurs E-up, Golf GTE. Autre curiosité, la BYD (Build Your Dreams), véhicule chinois qui affiche 300 kilomètres d’autonomie pour 35.000 €. À suivre ?

Tout pour le VE

D’autres acteurs de la mobilité électrique sont présents : EDF, bien sûr, mais aussi les constructeurs d’abris pour VE avec panneaux photovoltaïques O’Sitoit (www.o-sitoit.com) qui proposent des abris clés en main sous lesquels un propriétaire de VE peut abriter ET recharger son véhicule avec l’énergie produite par les panneaux. J’avais déjà croisé sur ma route une réalisation de O’Sitoit : c’était une station de charge à la gare d’Autun, avec des bornes 22Kw en accès libres sur lesquelles j’avais pu recharger ma petite Zoé.

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Une station O’Sitoit à Autun, avec bornes 22Kw gratuites, prises type 3

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Nous avons terminé la journée en faisant de nombreuses démonstrations sur route de nos Tesla Model S : en effet, les gens qui sortaient du salon tombaient nez à nez avec nos belles. Nos voitures se sont rapidement retrouvées assiégées par de nombreux curieux et fans.

Il faut dire que même si certaines voitures électriques ne sont pas désagréables à regarder, la Tesla Model S c’est autre chose. Elle en jette. Sa beauté insolente et sa ligne racée contraste avec tous les autres VE. Et ça, c’est la première chose que les gens disent.

Après plusieurs heures de présentation, nous repartons vers Lyon, au volant de Jarvis, cette fabuleuse Tesla Model S prêtée pour l’occasion par l’équipe de Drive, que je remercie pour m’avoir permis de participer à ce superbe week-end. Je suis triste : il va falloir que je la rende.

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La Model S P85 de Drivelectric à Val d’Isère

BONUS : La recette du jour, par pépé François.

Prenez un visiteur éreinté par la journée, le soleil,
Secouez-le en les laissant estimer la capacité du coffre de la Model S,
Agitez son cerveau en ouvrant le capot de la Model S pour montrer le moteur inexistant,

Assaisonnez avec la découverte de la console et le poste de conduite de la Model S,
Ajoutez un soupçon d’accélération de Model S, (allez, un GROS soupçon, soyons généreux)
Saupoudrez-le de deux-trois virages.
Vous obtiendrez à coup sûr : des sourires béats, et des demandes insistantes pour connaître les prix de la Tesla Model S, et les différents moyens pour pouvoir un jour, ne serait-ce qu’un seul jour, la conduire enfin.

Article : François Ramel
Crédits Photos : Katia Chob

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