Mardi 26 janvier, la Commission européenne a accepté le versement de 2,9 milliards d’euros d’aides publiques pour un projet commun à douze États membres, dont la France, dans le but de créer un centre de recherche et d’innovation dans le domaine des batteries.
Pour réduire le nombre d’importations et concurrencer la Chine, l’Union Européenne mise sur Tesla et d’autres entreprises telles que BMW, FIAT ou encore Arkema.
Des aides financières substantielles
L’entreprise pourrait recevoir des aides financières pour la production de batterie pour véhicules électriques.
“La Commission européenne a approuvé l’ensemble du projet. Dans la prochaine étape, les avis de financement individuels et les montants de financement par entreprise vont suivre“, a déclaré une porte-parole du ministère allemand de l’économie.
Berlin prévoit de soutenir ce projet grâce à environ 1,6 milliards d’euros supplémentaires.
Le bloc a lancé l’Alliance européenne pour les batteries en 2017 dans le but de développer une industrie décarbonée et de garantir l’indépendance du continent à l’égard de produits ou technologies clef importés. Le projet couvrira l’ensemble du processus, de l’extraction des matières premières à la conception et la fabrication des piles et des blocs de batteries au recyclage.
L’Europe soutient la Gigafactory Berlin
L’Europe souhaite verser un pourcentage à Tesla en raison de son installation dans le berceau de l’automobile, Berlin. La Gigafactory de Berlin-Brandenburg a tout pour plaire. Connue pour ses nombreux engagements environnementaux, Tesla nous projette dans un futur plus vert.
Cependant, elle ne fait pas l’unanimité auprès de ses concurrents. L’entreprise affirme clairement ses ambitions : des véhicules autonomes énergiquement et plus abordables.
Le constructeur automobile prévoit la création de 12 000 emplois.