Longtemps sceptique face aux voitures électriques, je n’imaginais pas pouvoir me passer de mon diesel. Entre le manque de bornes, l’autonomie limitée et le prix élevé, l’électrique me paraissait une solution réservée à quelques passionnés de technologie. Pourtant, un simple essai chez mon voisin a bouleversé toutes mes certitudes. Dans ce témoignage, je partage mon avis honnête, du scepticisme initial à la découverte de la conduite électrique, en détaillant ce qui m’a convaincu, ce que j’apprécie aujourd’hui, et ce qui reste à améliorer pour que l’électrique séduise pleinement les conducteurs thermiques.
Introduction
Pendant des années, j’ai été un fervent partisan des voitures thermiques. Diesel ou essence, peu importait, j’étais convaincu que c’était la seule mobilité fiable. Le bruit du moteur, les sensations de conduite, l’autonomie illimitée et la facilité de trouver une station-service me rassuraient.
Je me souviens d’un voyage Paris–Lyon où j’avais décidé de tester ma vieille berline diesel à fond. Je m’étais arrêté trois fois pour le carburant et j’avais même pris le temps de déguster un café dans une petite station-service en campagne. Pour moi, c’était la liberté incarnée : le plein d’essence, un café, un moteur ronronnant, et la route devant moi.
Quand les premiers modèles électriques ont commencé à apparaître, je n’étais pas convaincu. Les prix étaient élevés, les batteries semblaient limitées, et les bornes de recharge étaient rares. Pour quelqu’un comme moi, habitué à partir sur un coup de tête, ces voitures n’étaient pas une solution réaliste.
Pourquoi j’étais sceptique
1. L’infrastructure de recharge insuffisante
Le premier obstacle était évident : le manque de bornes. Je me rappelle un ami qui possédait une première génération de Nissan Leaf. Lorsqu’il avait voulu faire un trajet de 150 km pour aller visiter sa famille, il avait dû planifier chaque étape et attendre 45 minutes pour recharger à mi-parcours. Son récit m’avait marqué. J’avais l’impression que chaque trajet devait devenir un casse-tête.
2. L’autonomie limitée
Le deuxième frein était l’autonomie. Je me souvenais d’un reportage où une conductrice avait parcouru 200 km et s’était retrouvée à 5 % de batterie dans une zone rurale, sans borne à proximité. Le stress qu’elle avait ressenti, et l’angoisse de la « panne sèche » électrique, m’avaient convaincu que ce n’était pas pour moi.
Pour moi, partir en week-end improvisé devait rester un plaisir, pas une équation à résoudre entre kilomètres et pourcentage de batterie.
3. Le coût d’achat élevé
Enfin, le prix. Je me rappelle avoir assisté à un salon automobile où la Tesla Model S trônait sous les projecteurs. Le prix affiché m’a fait sursauter : près de 90 000 €. J’ai alors plaisanté avec le commercial : « Vous offrez le plein de café gratuit aussi, ou c’est juste pour la déco ? »
Certes, on parlait d’économie sur le carburant et l’entretien, mais pour moi, cela restait un luxe inaccessible.
Le déclic : l’essai d’une voiture électrique
Tout a changé lorsque mon voisin, passionné de technologie, a acheté une Tesla Model 3. Au départ, je le regardais avec scepticisme, surtout lorsqu’il branchait sa voiture chaque soir. Puis un samedi matin, il m’a proposé d’essayer.
1. Le silence et le confort
Dès que j’ai démarré, j’ai été frappé par le silence. Plus de moteur qui vrombit, plus de vibrations, juste une accélération douce et continue. Je me souviens avoir traversé une petite rue de campagne et m’être retourné pour vérifier si ma voiture roulait vraiment. La sensation de glisser sur la route m’a surpris : la conduite devenait apaisante, presque méditative.
2. La puissance instantanée
Mon voisin m’a alors dit en souriant : « Appuie à fond, tu verras ! »
J’ai ri, pensant qu’il exagérait. Puis, le siège m’a collé au dossier. L’accélération était fulgurante, mais sans bruit ni secousse. J’ai ri nerveusement, un mélange de surprise et de plaisir pur. Pour la première fois, j’ai ressenti une poussée d’adrénaline différente, mais incroyablement agréable.
3. La recharge à domicile
Après l’essai, mon voisin m’a montré son garage avec la borne installée. Il m’a expliqué qu’il rechargeait la nuit, tranquillement. Je me suis souvenu de mes arrêts fréquents en station-service, où je devais parfois attendre derrière d’autres voitures ou payer des sommes astronomiques pour quelques litres. Là, il n’y avait aucun stress, aucune perte de temps. La recharge devenait une routine simple, presque invisible.
Il m’a même raconté qu’un jour il avait oublié de brancher sa voiture avant de partir au travail. Et bien, même avec une batterie à 20 %, il avait fait ses trajets sans problème. Cette anecdote m’a montré que l’électrique n’était pas aussi fragile que je le pensais.
Ce que j’ai appris après l’essai
Après cet essai, j’ai commencé à me documenter :
- Les bornes se multipliaient, avec des réseaux fiables comme Tesla Superchargeurs, Ionity ou Fastned. Je me souviens de ma première sortie hors de ma ville pour tester une borne Ionity : tout s’était fait sans problème et sans stress.
- L’entretien était simplifié. Mon garagiste m’avait raconté que les propriétaires d’électriques ne revenaient presque jamais pour des vidanges ou des problèmes mécaniques classiques. Une révélation pour moi, habitué aux factures surprises.
- Le coût total de possession sur plusieurs années rendait une voiture électrique plus rentable qu’une thermique. J’ai fait mes calculs avec un peu d’incrédulité : le diesel de mon ancien véhicule me coûtait presque le double sur la durée.
Petit à petit, je réalisais que mes freins initiaux étaient basés sur des préjugés ou des informations dépassées. La voiture électrique n’était plus un gadget, mais une solution concrète et réaliste.
Ce qui manque encore à l’électrique selon mon expérience
Même si je ne reviendrais jamais en arrière, certains points méritent amélioration :
1. Le prix d’achat
Le coût reste élevé. J’ai repensé à l’achat de mon diesel neuf il y a 10 ans : il était deux fois moins cher qu’une voiture électrique actuelle. Il faut encore rendre les véhicules électriques accessibles à une plus large audience, notamment avec des modèles compacts et abordables.
2. La recharge publique
Le réseau s’améliore, mais certaines bornes sont encore mal entretenues, occupées ou difficiles à payer. Je me souviens d’un week-end où j’avais voulu tester une borne publique en bord de route : elle était hors service. Heureusement, j’avais assez de batterie pour rejoindre une autre borne, mais le stress était réel.
3. La pédagogie pour les conducteurs
Beaucoup découvrent l’électrique sans comprendre la logique de recharge. Une amie m’avait raconté qu’elle avait oublié de charger sa voiture avant un trajet de 120 km, pensant que c’était comme l’essence. Elle a dû improviser un détour pour trouver une borne. Il faudrait normaliser ces pratiques et familiariser les conducteurs à une routine simple : recharger comme un téléphone, sans stress.
Conclusion : mon avis honnête
Mon passage du thermique à l’électrique n’a pas été motivé par la mode, mais par l’expérience. J’ai compris que la voiture électrique pouvait offrir liberté, plaisir de conduite, économies et sérénité.
Aujourd’hui, mon avis est clair : l’électrique n’est pas parfait, mais il est inévitable et avantageux pour ceux qui veulent allier mobilité et responsabilité écologique.
Et quand je repense à ce week-end d’essai chez mon voisin, au rire nerveux dans la Tesla et à la sensation de glisser silencieusement sur la route, je souris. Cette simple expérience a changé ma manière de voir l’avenir, et je ne reviendrais jamais en arrière.

Complètement raccord avec cet utilisateur de tesla. Moi meme je ne reviendrais jamais en arrière, je possède actuellement un Cupra born avec batterie xxl (550km selon cycle wltc) en réalité 450km si l’on est raisonnable sur la vitesse (100km/h) cela fait 12 ans que j’expérimente l’électrique. J’ai débuté avec un 3008 hybride 4 puis DS5 hybride puis DS3 cross back e-tense et maintenant Cupra, j’en suis ravi 35000km aucune visite au concessionnaire , un train de pneus AR et c’est tout. Par contre avec le DS3 e tense j’ai eu des problèmes à 10000km panne dans le garage remorquage en plateau jusqu’au concessionnaire, a 30000km panne en plein centre ville (en Espagne) rue bloquée pendant 1 heure en attendant le remorquage impossibilité de faire bouger le véhicule ( freins bloqués) obligation de lever le véhicule sur les 4 roues pour le déplacer, et ensuite immobilisation du véhicule pendant 2 mois avant de me le rendre répare. Tout cela pour dire que les débuts étaient galères, je me souviens de mon dernier long trajet (900km) parcours du combattant obligé de recharger 6 fois , l’angoisse de trouver la borne de recharge programmée en état de marche ( souvent HS) plusieurs fois être arrivé a 0% de reserve. Heureusement tout cela a changé, avec le Cupra je recharge avec reserve mini de 100km si la borne n’est pas fonctionnelle, il est facile d’en trouver une a proximité en état de marche.
En fait mon prochain véhicule sera a nouveau électrique, quand on y a goûté on ne reviens pas en arrière, l’autonomie est de plus en plus performante et se rapproche de plus en plus des véhicules thermiques.
Un kia ENiro d’occasion de 2019 pour 23000€ et 30000km acheté il y a 4 ans. Donné pour 450km, je fais en local du 10/12 kW aux 100 et sur autoroute 120 km/h du 16.7kW.
Jamais eu de soucis sur autoroute car toutes les stations ont des bornes rapides.
Pour mes 780km je fais deux pleins, j’en profite pour me restaurer, petit déjeuner et déjeuner.
Sur les routes nationales c’est parfois plus compliqué, les bornes ne sont pas toujours rapides, du 22 kW ne m’intéresse pas. C’est là où il faut préparer son itinéraire. Le prix exorbitant à certaines bornes. Moins elles sont utilisées plus le prix est cher. Les prestataires n’ont encore rien compris, il vaut mieux gagner peu et avoir des clients, certaines bornes sont utilisées, 1x
semaine. Perso j’ai une borne à la maison mais je préfère charger 10/80% en 30/40 minutes qu’en huit heures, et la différence de prix est faible. Je charge à la maison pour passer de 60 à 80% et maintenir les 80%.
Pour ce qui est du véhicule, un plaisir pour conduire, faible bruit, reprise, un régal.
Je ne reviendrai pas au thermique.
Tant que l’on aura pas de VE en dessous de 18000€ et 500km d’autonomie réelle, l’électrique ne décollera pas sauf contrainte gouvernementale….
Et l’aide sociale ce n’est sûrement pas la solution. Grosse arnaque cette LOA.