Si vous tenez à votre tranquillité d’esprit, à votre compte en banque et à votre réputation de conducteur raisonnable, n’approchez surtout pas de la BYD Dolphin. Cette petite compacte électrique chinoise, avec son look de dauphin souriant et son prix défiant toute logique, est une véritable sirène des routes. Je vais vous raconter comment ma femme, Sophie, et moi avons succombé à son charme aquatique lors d’un essai qui a bouleversé nos vies. Spoiler : on n’a pas résisté, et maintenant, on est des fans inconditionnels.
Un essai en concession BYD
Tout a commencé par un samedi gris et pluvieux. Sophie, en quête d’une voiture électrique « mignonne mais pas hors de prix », m’a traîné chez un concessionnaire BYD. Moi, je rêvais d’une Tesla Model 3, mais mon banquier m’a vite rappelé que mes rêves étaient hors budget. On arrive devant cette Dolphin, une citadine de 4,29 mètres aux courbes douces, peinte en gris-bleu avec un toit panoramique qui semblait nous faire un clin d’œil. Sophie a poussé un cri : « On dirait un bébé dauphin ! » J’ai levé les yeux au ciel, mais je dois avouer que son design extérieur, avec ses phares ronds et sa calandre minimaliste, avait un certain charme.
Que penser de l’intérieur de cette BYD Dolphin
À l’intérieur, c’était un autre monde. L’habitacle semblait tout droit sorti d’un dessin animé marin : des poignées de porte en forme de nageoires, des aérateurs inspirés des vagues, et un énorme écran central de 12,8 pouces qui pivote comme une tablette géante. Sophie s’est mise à jouer avec, passant de la vue portrait à la vue paysage en gloussant. Le volant, avec son cuir végétal, était étonnamment agréable sous les doigts, et les sièges, chauffants et ventilés, donnaient l’impression d’être dans une voiture bien plus chère. « C’est trop mignon ! » répétait Sophie, tandis que je marmonnais que ça ressemblait à un jouet pour enfants.
Un essai sur route qui arrive à convaincre
On prend la route pour l’essai. Dès les premiers mètres, la Dolphin m’a surpris. Son moteur de 204 chevaux, couplé à 310 Nm de couple, donnait une accélération franche, presque espiègle. On passait de 0 à 100 km/h en 7 secondes, et à chaque feu rouge, je me surprenais à vouloir épater Sophie avec des départs fulgurants. Elle riait aux éclats, les mains crispées sur la poignée-nageoire. La batterie de 60,4 kWh promettait 427 km d’autonomie, et même en roulant un peu sportivement, la conso restait raisonnable, autour de 18 kWh/100 km. À l’autoroute, c’était d’un silence monacal, à peine 62 décibels à 110 km/h. Sophie a même chuchoté : « On dirait qu’on glisse sous l’eau. »
Des petits défauts remarqués
Mais tout n’était pas parfait. En virage, les pneus d’origine manquaient un peu de grip, surtout sous la pluie. La direction, bien que précise, était un peu trop légère à mon goût, et la recharge rapide, limitée à 88 kW, demandait un peu de patience (comptez 40 minutes pour passer de 10 à 80 %). Pourtant, ces petits défauts étaient éclipsés par le plaisir de conduite. La Dolphin était agile en ville, se faufilant dans les ruelles comme un poisson dans un récif, et son gabarit compact rendait le stationnement ridiculement facile, grâce à la caméra 360°.
Une comparaison de la Dolphin avec la concurrence
Comparée à ses concurrentes, la Dolphin tient la barre. La MG4, sa rivale chinoise, est plus affûtée et recharge plus vite, mais son intérieur est fade à côté du délire aquatique de la BYD. La Renault Mégane E-Tech, plus raffinée, coûte 8 000 € de plus pour des performances similaires. Quant à la Volkswagen ID.3, elle est mieux insonorisée mais hors de prix, presque 43 000 € pour la version de base ! La Dolphin, à partir de 29 000 € (et avec des ristournes alléchantes), offre un rapport qualité/prix imbattable, surtout avec son équipement pléthorique : toit pano, sièges électriques, et même un chargeur sans fil pour le téléphone.
Un essai qui fut un succès
On a fini l’essai sur un parking, où Sophie a insisté pour refaire un tour, « juste pour voir l’écran pivoter encore une fois ». J’ai plaisanté en disant qu’on n’allait pas acheter une voiture juste pour son écran. Mais au fond, j’étais conquis. Cette voiture, avec son look décalé, son silence de sous-marin et son prix canon, avait quelque chose d’addictif. On est rentrés à la maison, mais le lendemain, Sophie m’a surpris en train de chercher des configurateurs en ligne. « Alors, on prend la version Design avec le toit pano ? » m’a-t-elle lancé avec un sourire. J’ai capitulé.
Aujourd’hui, notre Dolphin trône dans l’allée, et chaque trajet est une petite aventure. Sophie l’a baptisée « Flipper », et je me surprends à sourire à chaque fois que je monte dedans. Alors, un conseil : n’essayez pas la BYD Dolphin. Vous risquez de tomber amoureux, comme nous, et de passer vos journées à vanter les mérites d’une voiture qui ressemble à un dauphin et conduit comme un rêve.
