Faut-il bannir les véhicules hybrides rechargeables de nos routes ?

Jaguar F-PACE P400e

L’hybride rechargeable est longtemps apparu comme une solution de transition séduisante entre la voiture thermique et l’électrique. Sur le papier, elle combine le meilleur des deux mondes : une autonomie électrique pour les trajets quotidiens et un moteur thermique pour les longs parcours.
Mais dans la réalité, les données montrent que ce compromis est une illusion coûteuse, polluante et dangereuse.

Des émissions réelles 5 fois supérieures aux chiffres officiels

Les constructeurs annoncent des émissions particulièrement basses pour les hybrides rechargeables, parfois sous la barre des 50 g CO2/km. Pourtant, les mesures en conditions réelles sont sans appel : ces véhicules émettent en moyenne 5 fois plus de CO2 que les chiffres officiels.
Pourquoi ? Parce que 75% du temps, c’est le moteur thermique qui est sollicité. L’électrique ne sert que ponctuellement, et la promesse écologique s’évapore dès que l’on sort d’un cycle de test en laboratoire.

Les hybrides de sociétés : une aberration écologique

Le constat est encore plus inquiétant dans le cas des voitures de société.
Les collaborateurs, peu enclins à recharger le véhicule sur une borne, roulent presque exclusivement en thermique. Résultat : les émissions explosent, alors même que ces modèles bénéficient d’aides publiques et d’avantages fiscaux.
Autrement dit, l’argent du contribuable finance des voitures qui polluent presque autant qu’un SUV essence.

Un gouffre financier pour les conducteurs et les entreprises

L’hybride rechargeable est une double peine pour le portefeuille :

  • Elle est chère à l’achat, car elle combine deux motorisations.
  • Elle est chère à entretenir, car elle double la complexité mécanique.
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À l’inverse, une voiture 100% électrique permet une économie moyenne de 1.600 € par an par rapport à une hybride rechargeable (carburant, entretien, fiscalité).
À long terme, le choix est évident : l’électrique est plus rentable, plus fiable et plus simple.

Un risque d’incendie alarmant

On entend souvent que les voitures électriques sont sujettes aux incendies. Or, la réalité est exactement l’inverse :

  • Les véhicules hybrides rechargeables présentent un risque 2 à 3 fois plus élevé qu’une voiture thermique.
  • Et surtout, 140 fois plus qu’une voiture 100% électrique.

La raison est simple : la double motorisation multiplie les sources de chaleur et de défaillance, combinant les risques de l’essence et ceux d’une batterie mal sollicitée.

Les utilisateurs tranchent déjà : l’électrique gagne

Les témoignages sont clairs : de nombreux conducteurs ayant possédé une hybride rechargeable et l’ayant religieusement rechargée tous les soirs pour réduire leur facture, ont fini par franchir le pas du 100% électrique.
Pourquoi ? Parce qu’ils ont découvert la simplicité, l’économie et la cohérence d’un véhicule conçu pour être électrique, et non une greffe imparfaite entre deux technologies.

Conclusion : il est temps d’agir

L’hybride rechargeable est une fausse bonne idée.
Elle rassure à court terme, mais s’avère au final :

  • plus polluante que prévu,
  • plus coûteuse que l’électrique,
  • plus dangereuse que le thermique.

Si la France et l’Europe veulent réellement atteindre leurs objectifs climatiques et énergétiques, il est urgent de reconsidérer les aides publiques accordées aux hybrides rechargeables, et de rediriger ces incitations vers les véhicules 100% électriques et les infrastructures de recharge.

Le futur de la mobilité n’est pas hybride : il est électrique.

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