Depuis que je l’ai conduite lors de mon dernier essai, je ne fais qu’en rêver. Je vous révèle ici pourquoi ! 

A noter : cet article peut contribuer à faire émerger une positive envie d’acquérir le véhicule susmentionné !

La Tesla Model 3 domine le marché 

La berline compacte Model 3 lancée en 2019 domine très largement le marché électrique mondial. Depuis le début de l’année, elle ne coûte plus que 43 800€ en France pour s’ajuster au bonus écologique -actuellement à 6000€- applicable uniquement pour les véhicules de moins de 45 000€. Soit 37 800€ pour une berline spacieuse, dotée d’un moteur de près de 300 chevaux, capable d’abattre le 0 à 100 km/h en 5,6 secondes et pourvue en série d’un équipement pléthorique à bord. 

Standard et Performance, même confort intérieur

A bord, il n’y a aucune différence par rapport à la Model 3 Standard Range. On retrouve cette planche de bord minimaliste dotée d’un unique et gigantesque écran tactile au centre, ainsi qu’un petit volant à la jante épaisse et un pare-brise gigantesque qui donne une vue plongeante sur le capot avant.

Plus spacieuse qu’une BMW Série 3 ou une Audi A4, la Tesla parvient à se montrer étrangement confortable malgré l’absence totale d’amortissement piloté même en option. Avec un groupe motopropulseur aussi silencieux, doux et puissant, on conduit du bout du pied droit. Autopilot activé, ses musiques préférées dans Spotify, aiguillé par la navigation Google, dans un univers d’une quiétude époustouflante. 

Au niveau divertissements et Autopilot, la Tesla Model 3 est calée. La Tesla Model 3 est capable de faire beaucoup, beaucoup de choses. Par exemple, les applications YouTube, Netflix ou encore Twitch sont bien plus utiles : quand on recharge sa voiture, elles permettent de passer le temps. L’intégration de Spotify pour la musique est tout aussi pertinente.

Vous avez plutôt l’âme d’un fan de jeux vidéo ? Il est possible d’accéder à des productions comme l’excellent Cuphead, simplement en branchant une manette sur l’un des ports USB. Encore une fois, l’idée est d’occuper les passagers quand la voiture est à l’arrêt. C’est inclus dans le prix et, plus important, ces fonctionnalités de divertissement — inédites sur le marché automobile — devraient encore évoluer.

Enfin l’Autopilot regroupe toutes les assistances au pilotage avec, en point de mire, la conduite 100 % autonome. L’offre est désormais découpée en trois niveaux :

  • les aides de série (régulateur de vitesse, maintien de la trajectoire),
  • l’Autopilot amélioré (navigation en Autopilot, changement de voie auto, parking auto et sortie auto),
  • la capacité de conduite entièrement autonome (qui demeure un pari à ce jour).

Les nouveautés de 2021 

De l’extérieur, il est difficile de voir les différences entre la nouvelle Model 3 et l’ancienne. La silhouette et les proportions sont les mêmes. Néanmoins, quelques éléments esthétiques ont changé, pour le meilleur : les répétiteurs de clignotant, les poignées de porte et les baguettes de finition abandonnent le chrome pour le noir mat.

Lire également :  Tesla: Un nouveau câble T2 cartonne en Europe

On pourrait croire que la perte de brillance fait perdre son argument premium à la voiture, mais c’est tout le contraire : le noir mat s’avère plus élégant et plus discret, pour une sobriété bienvenue. La Model 3 gagne en prestige et on s’y fait très, très vite.

En ce début d’année, la Model 3, best-seller de la marque américaine, profite d’une cure de rajeunissement qui présente la particularité (pour Tesla) d’être visible. On reconnaît la « nouvelle mouture » à ses éléments de carrosserie noircis (répétiteurs de clignotants, joints de lèche-vitre, poignées de porte) et ses jantes au design revu.

Dans le détail, citons aussi le double vitrage sur les vitres avant (celles de l’arrière en ont été privées, c’est dommage) censé améliorer l’isolation de l’habitacle, les molettes de volant métallisées, ou bien encore les attaches de pare-soleil aimantées.

Signalons aussi de nouvelles fonctionnalités d’ordre numérique. Le grand écran central de 15 pouces  par lequel transitent les informations relatives à la conduite, au confort, et à l’info-divertissement, affiche par exemple en temps réel le nombre de bornes disponibles dans les stations de superchargeur.

La performance au service du plaisir 

Le confort de conduite qu’elle procure est incomparable. Le plaisir derrière le volant a autant à voir avec la motorisation 100 % électrique en elle-même — les accélérations fluides et franches — qu’aux avancées de Tesla pour l’optimiser au mieux.

En effet, en étant uniquement focalisé sur les voitures 100 % électriques, le constructeur a tout le loisir de peaufiner sa formule. Il suffit de suivre les évolutions logicielles apportées ces dernières années pour s’en convaincre. Pour les propriétaires, c’est l’assurance d’avoir un véhicule qui ne reste pas figé dans le temps. 

Du côté des performances, Tesla n’est pas un constructeur connu pour brider ses voitures. Bien au contraire. Dans sa version la plus accessible, la Model 3 peut engloutir le 0 à 100 km/h en 5,6 secondes (un seul moteur, placé à l’arrière). C’est très rapide, sachant que la déclinaison Performance, équipée de deux moteurs, y parvient en 3,3 secondes.

Le modèle intermédiaire, lui aussi pourvu de deux moteurs, mais misant sur l’autonomie, atteint les 100 km/h en 4,4 secondes. On conseillera d’ailleurs d’être assez prudent avec la pédale d’accélération, tant on peut littéralement être scotché à son siège en ayant le pied un peu trop lourd. Et cela, sans parler des craintes légitimes pour le permis de conduire.

Quand on monte dans une Tesla, il faut garder un point en tête : la direction se révèle assez ferme, même si on peut l’assouplir un peu dans les réglages (à côté d’une Mini Cooper SE ou, même, d’un Volvo XC40 Recharge, c’est le jour et la nuit). Excepté ce petit désagrément (on finit par s’y faire), le comportement est très dynamique et s’affirme grâce à une tenue de route exemplaire.

Lire également :  De nouvelles technologies de batteries arrivent pour les voitures electriques ?

Une fois qu’on a appris à dompter le bolide et qu’on s’est habitué à la suppression de certaines commandes physiques, on se sent en sécurité à bord d’une Tesla.

Le mode « Piste » révèle la Tesla Model 3 Performance

Pour comprendre toute l’étendue des pouvoirs de cette Model 3 Performance (et ce qui la différencie vraiment de la la Model 3 d’entrée de gamme), il ne suffit pas d’activer le mode « Sport » qui améliore les capacités d’accélération à un niveau déjà généreux.

Non, il faut s’arrêter, mettre le mode parking puis sélectionner le mode « Piste ». Conscient que ces berlines électriques très puissantes donnent accès à des performances inédites pour des clients pas forcément habitués à un tel degré d’efficacité, Tesla conseille carrément de réserver ce mode pour le circuit. 

Pourtant depuis l’évolution 2021 du logiciel Tesla, il y a tout pour assister les conducteurs les plus maladroits : par défaut, le mode Piste conserve l’ESP et une répartition de la puissance proche de 50 / 50 entre les deux essieux (pour rappel, l’auto possède un moteur de 215 chevaux sur le train avant et un autre de 298 chevaux sur le train arrière).

Une fois ce mode Piste activé, le grand écran change ses menus et de gros bruits de ventilation se font entendre dans l’habitacle : la Tesla se met dans les meilleures conditions possibles pour délivrer les performances maximales, notamment en préparant ses batteries pour l’attaque totale. 

Le 0 à 100 km/h s’expédie alors en 3,3 secondes, chrono d’une AMG GT 63 S de 639 chevaux. Ce Model 3 Performance profite d’un comportement dynamique très différent de celui des précédentes Model S de pointe. Elle marche très fort en ligne droite, oui, mais elle affiche surtout un dynamisme démoniaque dès que vous tournez le volant.

A l’inscription en virage, la transmission à fonction « torque vectoring » électronique engage le train arrière pour placer au mieux la voiture. A mi-virage, un simple petit lever de pied permet de la faire pivoter davantage et en sortie de courbe, la motricité impeccable permet d’écraser l’accélérateur au plus tôt.

Et l’autonomie alors ? 

Enfin, la version Grande Autonomie qui fait l’objet de notre essai voit son rayon d’action augmenté de 20 km, pour atteindre les 580 km dans des conditions optimales d’utilisation. Il y a donc largement de quoi voir venir dans le cadre d’une utilisation quotidienne typique.

Mais le grand avantage de Tesla par rapport à ses concurrents est d’assurer une véritable tranquillité d’esprit quand il est question de mobilité longue distance, grâce à un réseau de charge qui ne cesse de s’étoffer.

Lire également :  Cybertruck : Comparaison avec la concurrence !

Par exemple, sur un trajet entre Lille et Paris, majoritairement composé de voies rapides, la consommation peut osciller aux alentours des 18 kWh/100 kilomètres. C’est plutôt très rassurant, et les 400 kilomètres réels sont bel et bien possibles à bord d’une Tesla Model 3 Grande Autonomie.

On sera de toute façon plus enclins à faire un long trajet à bord d’une Tesla grâce au réseau des Superchargeurs. La qualité et la fiabilité du réseau ont de quoi séduire !

En France, on dénombre actuellement 740 superchargeurs répartis dans 87 stations. A l’échelle européenne (29 pays), quelque 5 580 points de charge dans plus de 580 stations s’offrent aux voyageurs. Le kilowattheure y est désormais facturé 36 à 38 centimes selon les stations (contre environ 0,16 euro chez soi). Selon la conversion de Tesla, 500 kilomètres coûtent 28 euros via un Superchargeur.

Sur les derniers modèles de superchargeurs – V3, puissance électrique de 250 kW – on peut regagner jusqu’à 275 km d’autonomie en 15 minutes (dans des conditions optimales d’utilisation, s’entend).

En complément du réseau Tesla, on peut aussi bien sûr se ravitailler partout ou presque, de la borne électrique haute puissance type Ionity, à la prise 220 V de votre location de vacances.

LA voiture de vos rêves 

Il y a vraiment tout pour s’amuser : des accélérations suffisantes pour battre une BMW M3 ou une Mercedes-AMG C63, une agilité qui peut tendre vers la drôlerie totale sur demande et un comportement très facile à lire, quelque soit le réglage choisi dans le mode Piste.

Les mouvements de caisse, assez généreux, permettent aussi de jauger précisément les limites de grip et de sentir ce qu’il se passe aux quatre coins de la voiture. Le train avant mord solidement et grâce à l’équilibre du châssis et au travail de la transmission, il lutte efficacement contre le sous-virage.

De quoi vous donner l’envie de rouler encore et toujours, jusqu’au moment où vous regardez la jauge de la batterie : une petite centaine de kilomètres avalés à fond en mode Piste suffisent à la vider…

En jugeant la Model 3 Performance rien que sur son extraordinaire polyvalence et son appétence pour la conduite sportive, cette auto possède déjà de quoi faire douter les propriétaires de grosses cylindrées les plus intégristes.

En ajoutant le prix dans l’équation, on se demande s’il ne s’agit pas tout simplement de la meilleure voiture du marché actuel avec un tel rapport entre la valeur neuve, les performances et le reste des prestations. Totalement déboussolé par cette expérience si étrange, on se gratte la tête en réfléchissant à ce que pourrait bien donner la future Model S Plaid, ses 1020 chevaux et son 0 à 100 km/h expédié plus vite qu’une Bugatti Chiron…

Articles ™ : 

Publications similaires

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *