Photo d'un panneau "Zone Faibles Emissions Mobilité" (ZFE) devant un des ponts de Toulouse

Pour lutter contre ce fléau, l’État a mis en place plusieurs actions qui ont des effets concrets. Le nombre de territoires ayant une concentration excessive en oxydes d’azote est passé de 24 en 2000, à 11 en 2018 et 9 aujourd’hui. Aujourd’hui, on s’intéresse à la ZFE mise en place dans la Métropole de Toulouse.

A l’origine, un constat alarmant et des solutions législatives

Les principales métropoles françaises figurent parmi ces territoires où les seuils de pollution de l’air sont encore régulièrement dépassés. A l’origine de 57 % des émissions d’oxydes d’azote et d’une part significative des émissions directes de particules fines, le trafic routier est le principal responsable de cette situation.

C’est pourquoi la Loi d’Orientation des mobilités (LOM) puis la loi Climat & Résilience ont rendu obligatoire la mise en place dès 2021 de zones à faibles émissions. Ces ZFE se trouvent dans dix métropoles françaises. A ce jour, six sont couvertes par une ZFE :

  • Rouen,
  • Paris,
  • Strasbourg,
  • Lyon,
  • Grenoble,
  • Nice.

Le déploiement progressif de ZFE dans trente-trois nouvelles agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici fin 2024 a par la suite été prévu. Deux sont à ce jour couvertes par une ZFE : Reims et Saint-Etienne.

La Métropole de Toulouse lance officiellement sa ZFE le 1er mars prochain

Elle concernera d’abord les fourgons et fourgonnettes les plus polluants (classés Crit’Air 5 dès le 1er mars 2022, puis Crit’Air 4 à partir du 1er septembre 2022). Les restrictions de circulation seront ensuite étendues aux véhicules particuliers bénéficiant du même classement. Ce, au 1er janvier 2023, puis à tous les véhicules classés Crit’Air 3 au 1er janvier 2024.

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A l’occasion d’un déplacement en Occitanie, Barbara Pompili a tenu à saluer l’engagement du Président de Toulouse Métropole. En effet, Jean Luc Moudenc a fait aboutir la concertation avec les acteurs et rendre opérationnel cet outil indispensable à l’amélioration de la qualité de l’air.

Avis de l’auteur

Afin de préserver la qualité de l’air dans les villes, il faut effectivement lutter contre la pollution que produisent les voitures thermiques. Limiter l’accès des véhicules les plus polluants aux métropoles paraît un mal nécessaire.

Tout comme son pendant plus positif : les aides à l’achat d’un VE, qui doivent être valorisées. Moins de pollution pour plus d’électrique paraît être le credo !

Ces aides peuvent aller jusqu’à 10000 euros pour des professionnels et 5000 euros pour des particuliers. Elles sont cumulables avec les aides de l’État  :

  • prime à la conversion (jusqu’à 5000 euros),
  • bonus écologique (6000 euros),
  • micro-crédit (jusqu’à 5000€),
  • et de la Région Occitanie (jusqu’à 2000 euros).

De quoi aider les toulousains à franchir le pas !

Plan de la ville de Toulouse

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