« J’ai découvert un autre monde », un propriétaire de Tesla Model Y fait un Paris-Marseille

Depuis deux ans, Julien roule en électrique avec sa Tesla Model Y. Pour ses vacances d’été 2025, il a entrepris de relier Paris à Marseille. En s’appuyant sur le planificateur intégré de Tesla pour organiser ses pauses, il a parcouru près de 750 km d’autoroute en ne s’arrêtant que trois fois pour recharger.

Voyager en électrique sur de longues distances reste encore une crainte pour beaucoup. Pourtant, les témoignages d’électromobilistes démontrent chaque jour que ces trajets sont non seulement possibles, mais aussi agréables. C’est le cas de Julien, conducteur d’une Tesla Model Y depuis 2022, qui a récemment relié Paris à Marseille pour ses vacances d’été.

La découverte de l’électrique : une histoire de confiance

Il y a encore trois ans, Julien roulait en berline thermique. « J’avais une Peugeot 508 diesel. C’était une voiture confortable, agréable sur autoroute, mais à chaque passage à la pompe je serrais les dents. Un plein complet dépassait souvent les 95 €, parfois même les 100 € quand le prix du gasoil montait. Pour un réservoir qui tenait à peine 900 km en conditions réelles, ça revenait cher sur l’année. »

Avec plus de 25 000 km parcourus par an, Julien dépensait près de 2 500 € de carburant, sans compter l’entretien classique d’un moteur thermique : vidanges, filtres, courroie. « Rien que la révision des 60 000 km m’avait coûté plus de 600 €. À ce moment-là, je me suis vraiment demandé s’il n’y avait pas une alternative. »

Le déclic est venu lorsqu’il a essayé la Tesla Model Y. « Dès les premiers kilomètres, j’ai découvert un autre monde. Le silence, la fluidité de conduite, l’accélération… C’était bluffant. Et surtout, plus de passage obligé à la station-service : je pouvais recharger la nuit à la maison pour quelques euros seulement. »

D’abord utilisée pour ses trajets domicile-travail, la Model Y est rapidement devenue la voiture principale du foyer. « Nous l’avons bien plus exploitée que prévu. En deux ans, j’ai dépassé les 60 000 km. On se surprend à préférer l’électrique au thermique pour tout type de trajet, même pour partir en vacances. »

Préparer un long trajet

L’épreuve décisive restait le grand départ en vacances. Julien a choisi l’itinéraire classique A6 puis A7 pour rejoindre Marseille. Le système de navigation Tesla, qui intègre automatiquement les arrêts recharge, l’a guidé dès le départ.

« Le planificateur est un vrai atout. Je n’ai pas eu à réfléchir : la voiture m’a proposé trois arrêts sur le trajet, avec le temps de recharge estimé. Je savais à l’avance où je m’arrêterais et combien de temps. »

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Ce qui l’a surpris, c’est la précision des prévisions. « Quand je suis arrivé au premier Superchargeur près de Mâcon, j’avais exactement les 18 % restants annoncés au départ. C’est bluffant de justesse. En thermique, on roule souvent à l’aveugle avec la jauge, on se demande toujours combien de kilomètres on peut vraiment faire avec ce qui reste. »

Pour optimiser son voyage, Julien a décidé de partir très tôt. « J’ai quitté Paris à 5 h du matin. C’est une habitude que j’avais déjà en thermique pour éviter les bouchons. Mais en électrique, ça permet aussi d’arriver sur les bornes avant l’affluence. À Mâcon, nous n’étions que deux Tesla branchées alors que vers 9-10 h, les places se remplissent vite. »

Il a également apprécié la localisation pratique des stations. « Les Superchargeurs sont souvent installés près d’aires avec cafés, restaurants, toilettes. On ne fait pas que recharger, on prend une vraie pause. À Valence, par exemple, j’ai eu le temps de boire un café tranquillement, et quand je suis revenu la voiture affichait déjà 80 %. »

Autre détail qui a marqué Julien : la fiabilité des bornes. « En thermique, j’ai connu des stations-service bondées sur l’A7 en plein été, avec des files d’attente interminables. Là, en électrique, pas de stress : toutes les bornes étaient fonctionnelles, et en cas de station occupée, le planificateur propose directement une alternative. »

Les recharges : rapides et intégrées au voyage

Premier arrêt près de Mâcon, après environ 250 km. « En arrivant, il restait encore 18 % de batterie, exactement comme prévu par le planificateur. J’ai branché la voiture, commandé un café et pris quelques minutes pour marcher. À peine le temps de souffler et en 20 minutes, la Tesla était déjà prête à repartir avec plus de 80 % de charge. »

Deux autres arrêts, à Valence puis Avignon, ont suffi à assurer le trajet. « Ce qui frappe, c’est que les temps d’attente sont bien plus courts qu’on ne l’imagine. En fait, ce sont les pauses qui rythment le voyage, pas la recharge. La voiture est souvent prête avant moi. À Avignon, par exemple, je revenais de la boutique avec une bouteille d’eau et la Model Y affichait déjà 82 %. »

Julien insiste sur le coût, souvent source d’inquiétude pour ceux qui hésitent à passer à l’électrique. « Sur ce Paris-Marseille, j’ai dépensé environ 45 € d’électricité au total. À la maison, une recharge complète coûte autour de 12 €, mais sur autoroute c’est un peu plus cher, entre 0,35 et 0,50 €/kWh selon les stations. Même à ce tarif, on reste largement gagnant. »

Il compare avec ses souvenirs en Peugeot 508 diesel. « À l’époque, un plein me revenait à plus de 95 € pour environ 850 km d’autonomie. Sur la route des vacances, ça piquait toujours au portefeuille. Aujourd’hui, pour la moitié du prix, je parcours la même distance avec ma Tesla. »

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Et ce n’est pas seulement une histoire de budget : la sérénité compte aussi. « En thermique, j’ai déjà attendu plus de 15 minutes à une pompe sur l’A7 en plein chassé-croisé, sans parler du temps passé à payer. Avec Tesla, pas de CB, pas de files : on branche et c’est parti. Cette simplicité change tout. »

En résumé, l’expérience de recharge s’est avérée fluide, économique et naturelle. « Au bout de deux arrêts, je ne pensais même plus à l’autonomie. C’était juste le rythme normal du trajet. »

L’expérience de conduite sur autoroute

La Tesla Model Y se distingue particulièrement sur les longs trajets. « Avec l’Autopilot, j’ai pu réduire la fatigue. La voiture gère la vitesse et les distances, je n’avais plus qu’à surveiller et garder les mains sur le volant. Sur un trajet de près de 750 km, c’est un vrai confort par rapport à ma Peugeot 508 diesel, où il fallait rester concentré en permanence, surtout dans les zones de travaux ou les bouchons. »

Côté performances, Julien n’a pas ménagé son véhicule. « J’ai roulé à 130 km/h sur la majorité du trajet, avec des pointes à 140 quand les conditions le permettaient. La consommation moyenne s’est stabilisée autour de 19 kWh/100 km, ce qui est très correct. Avec ma 508, je tournais plutôt autour de 6,5 l/100 km sur autoroute, mais en essence ou diesel, ça reste moins prévisible selon le vent et la charge. »

Il souligne également la douceur de conduite. « La Model Y est incroyablement stable, même à haute vitesse. Aucun à-coup, aucune vibration. Le silence est bluffant, comparé au moteur diesel qui ronronnait constamment et faisait vibrer le volant. Et les accélérations sont surprenantes : on peut doubler facilement sans stress. »

Autre avantage remarqué par Julien : la récupération d’énergie. « En descente ou sur les portions en pente, la régénération permet de limiter la consommation. Je n’avais jamais vécu ça avec la 508 : à chaque descente, le moteur poussait et le carburant partait. Avec la Tesla, je sens que l’énergie est récupérée, ça change vraiment la perception du trajet. »

Enfin, l’expérience de conduite a été renforcée par la planification intelligente des pauses. « L’Autopilot et le planificateur se complètent parfaitement. Pendant que je roulais sereinement, je savais exactement quand et où je devrais m’arrêter. Cette combinaison rend le long trajet presque relaxant, contrairement au stress permanent d’un voyage thermique. »

Le coût : une différence nette

Le budget, lui aussi, plaide en faveur de l’électrique. « Pour ce Paris-Marseille, j’ai dépensé environ 65 € en électricité. Avec ma 508 diesel, j’aurais payé au moins le double. Sur une année, ça fait une vraie différence. »

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Julien a même optimisé ses coûts avec un abonnement Tesla Supercharger. « Cela réduit encore le prix au kWh. En deux grands trajets, c’est amorti. »

L’arrivée à Marseille : sans fatigue

Après environ 9 heures de route, pauses recharge comprises, Julien et sa famille sont enfin arrivés à Marseille. « Ce qui m’a marqué, c’est que je n’étais pas fatigué. En thermique, après un tel trajet, j’avais les jambes lourdes, le dos en compote et la tête qui tournait un peu après les bouchons à Lyon et Avignon. Avec la Model Y, le silence et la douceur de conduite changent tout. »

La descente vers le sud et l’arrivée dans la cité phocéenne ont été particulièrement agréables. « Passer l’autoroute A7 puis entrer dans Marseille par les collines, avec le Vieux-Port au loin, a été un vrai moment de plaisir. Je pouvais profiter du paysage sans être stressé. Ma famille, elle aussi, a trouvé le trajet beaucoup plus relaxant. »

Julien note que même en entrant dans la ville, la Tesla reste agréable à conduire. « Le trafic urbain est beaucoup plus facile à gérer qu’avec ma 508 diesel. Les démarrages et arrêts fréquents sont doux grâce au moteur électrique, et la climatisation conserve la température idéale malgré la chaleur de juillet. Même pour se garer près du Vieux-Port, la maniabilité et la caméra arrière font toute la différence. »

Il fait également un parallèle avec ses vacances précédentes. « Avant, j’arrivais toujours épuisé, j’avais besoin d’une bonne sieste avant de profiter de la plage ou du quartier du Panier. Là, nous avons pu déposer nos affaires, aller déjeuner et profiter directement de Marseille. C’est un vrai changement de rythme. »

Enfin, Julien apprécie la sérénité après l’arrivée. « Le trajet en Tesla m’a fait réaliser que l’électrique n’est pas seulement économique ou écologique, c’est un vrai facteur de confort et de bien-être. Même les longs trajets vers le sud ne sont plus une corvée. »

Conclusion : un voyage réussi et une conviction renforcée

Ce témoignage confirme que les longs trajets en électrique ne sont plus une aventure hasardeuse, mais une réalité confortable.

« Paris-Marseille en Tesla Model Y, c’est non seulement possible, mais c’est aussi agréable et économique. La voiture a changé ma vision de la route. Aujourd’hui, je n’ai plus aucune crainte à envisager n’importe quel voyage. »

En définitive, voyager en électrique n’est pas une contrainte : c’est un nouveau rapport au temps et à la route, où la recharge s’intègre naturellement au trajet.

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