Volta Charging : la démocratisation de la recharge électrique qui coûte 0€ à l’utilisateur

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Présentation générale de Volta Charging

L’entreprise américaine a été créée il y a une dizaine d’années, à San Francisco. Le modèle est simple et innovant : il s’agit d’implanter des bornes de recharge où de telles infrastructures sont manquantes. Mais en visant des secteurs clés : ceux où la circulation est importante, et c’est ce qui fait toute la différence.

En effet, les publicités affichées sur les bornes « comme elles le seraient sur les abris-bus », permettent deux chose grâce aux recettes :

  • Le financement de l’installation et des frais de fonctionnement,
  • ainsi que le sponsoring d’une partie de la consommation du client.

Ce qui, pour ce dernier, revient à… rien du tout.

Les bornes sont ainsi déployées dans des centre commerciaux, là où les utilisateurs rechargent leur voiture pendant qu’ils font les magasins ou se restaurent… Une nouvelle forme de dolce vita ou, selon des termes plus techniques, la « charge de destination » !

Concrètement, comment ça fonctionne ?

La charge est semi-rapide, voire rapide, mais pas de haute puissance. C’est uniquement du 22 kWh qui a été installé dans les 3 bornes de France à ce jour près d’Annecy (Epagny). « 2 000 points de charge [sont comptabilisés] aux États-Unis » et d’autres en cours de déploiement.

Autriche, Suisse, Allemagne et France début décembre, les retours des utilisateurs sont « très positifs ». D’ailleurs, tenez-vous informés car des annonces auront lieu en début de semaine concernant l’ouverture de bornes suisses et autrichiennes…

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Pour faire simple, l’idée de la société c’est « de ne pas faire porter le coût de la charge uniquement au client final ». Si on veut que l’électrique prenne de l’ampleur, la mobilité doit profiter au plus grand nombre. De fait, l’utilisation des bornes Volta Charging ne nécessite aucune identification, elle est accessible à tous.

Quels sont les développements à venir pour Volta Charging ?

“Il est clair que ce qui se passe aux États-Unis permet de présager ce qui va arriver chez nous ensuite” affirme Vincent Grena. Une logique d’interopérabilité entre les bornes peut donc être attendue d’ici quelques mois. Le modèle va évoluer.

Par exemple, une application pour s’assurer de la disponibilité des points de charge va être mise au point. La « charge sponsorisée » fonctionnera toujours de la même manière, mais le développement de nouveaux produits sera associé à une montée en puissance.

Selon le business model de Volta Charging, la démocratisation de la mobilité électrique ne peut pas se faire ailleurs que sur des lieux de passage et de trafic. C’est la condition sine qua non pour attirer les annonceurs et permettre un service aussi compétitif. Les propriétaires de VE restent donc « plus longtemps sur le site en question, ce qui augmente la dépense moyenne sur place ».

Le mot de la fin

L’essentiel pour Volta Charging c’est de « proposer un service tout de suite efficace, simple et accessible ». La charge n’est pas uniquement conçue comme un produit sur un parking, mais comme une ouverture vers le déploiement de services et d’avantages supplémentaires.

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Ainsi, elle peut être utile pour le client et le propriétaire du site, tout à la fois.

Installation, pose, maintien en état, … TOUT est pris en charge. L’idée étant de « répondre aux besoins de charge de chaque site » avec des points de charge avec puissance adaptée au site. Somme toute, c’est la « quête de la juste infrastructure adaptée au site, de l’attrait du site dans sa globalité ».

Et la philosophie séduit : le système ne tient pas sur la « vente de kWh », mais sur la pertinence de l’offre de charge dans le quotidien des gens. Avec une borne « désignée, intégrée, sympa à regarder, parfaitement entretenue » et surtout fonctionnelle.

Efficace et positif pour tout le monde, dans une logique de gagnant-gagnant. N’est-ce pas tout ce qui compte finalement ?  

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