L’adoption des voitures électriques gagne du terrain à Reims, posant la question cruciale de l’installation des bornes de recharge en copropriété. Avec le parc automobile électrique en constante augmentation et les incitations gouvernementales pour une mobilité plus verte, il devient essentiel de s’équiper correctement. Voici un guide concis et dynamique en cinq étapes pour naviguer les méandres administratifs et techniques de cette installation.

1. Comprendre ses droits et explorer les options

Droit à la prise : une avancée majeure

Depuis le 1er janvier 2021, le « droit à la prise » garantit à tout copropriétaire ou locataire la possibilité d’installer une borne de recharge électrique. Cette mesure, soulignant l’engagement du gouvernement en faveur de la mobilité verte, offre une base légale solide pour les demandeurs.

Options d’installation : individuelle ou collective

  • Installation individuelle : Permet à un copropriétaire d’installer à ses frais une borne pour son usage personnel. Cela nécessite une communication claire avec le syndic, mais ne requiert pas l’approbation de l’assemblée générale.
  • Installation collective : Vise à équiper le parking de la copropriété de bornes partagées. Cette option favorise une utilisation optimisée des ressources et nécessite un vote en assemblée générale.

2. La procédure de demande formelle

Pour une installation individuelle, le copropriétaire doit envoyer une demande formelle au syndic, incluant un descriptif technique précis des travaux envisagés. Cette démarche, encadrée par le « droit à la prise », simplifie le processus bien qu’elle implique une coordination technique et administrative.

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Pour une installation collective, le projet doit être introduit en assemblée générale. La préparation d’une étude de faisabilité et d’un devis détaillé est cruciale pour obtenir l’approbation des copropriétaires. Cette étape permet d’assurer que l’infrastructure électrique existante est adéquate ou d’identifier les modifications nécessaires.

3. Assemblée générale : le cœur de la décision

La présentation du projet en assemblée générale est une étape déterminante. Pour une installation collective, la décision est soumise au vote, nécessitant une majorité simple ou absolue selon le cas. Il est donc essentiel de préparer une présentation convaincante, mettant en avant les bénéfices écologiques, l’augmentation potentielle de la valeur immobilière, et les aides financières disponibles.

4. Financement du projet : aides et subventions

Les aides financières jouent un rôle pivot dans la décision d’installer une borne de recharge :

  • Crédit d’impôt : Jusqu’à 75% du coût des travaux, plafonné à 300€, offrant une réduction significative pour les installations individuelles.
  • Programme ADVENIR : Propose un financement jusqu’à 50% du coût total, avec des plafonds variant entre 960 et 1660€, applicable aussi bien aux installations individuelles que collectives.
  • Aides locales : Certaines communes ou départements offrent des subventions complémentaires, qu’il convient de rechercher.
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5. Sélectionner un prestataire qualifié

Le choix de l’installateur est déterminant pour la réussite du projet. Opter pour un prestataire certifié IRVE assure non seulement le respect des normes de sécurité mais aussi une installation optimisée. Il est recommandé de demander plusieurs devis pour comparer les offres et choisir le meilleur rapport qualité-prix.

Conclusion

L’installation d’une borne de recharge en copropriété est un projet ambitieux qui nécessite une préparation minutieuse et une collaboration étroite entre les copropriétaires, le syndic, et les prestataires techniques. En suivant ces cinq étapes clés, les copropriétés de Reims peuvent contribuer efficacement à la transition énergétique et encourager l’adoption des véhicules électriques.

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Un commentaire

  1. Je vis dns une copropriété de 20 logements. J’ai officiellement fait valoir mon droit à la prise en juin 2021 par courrier recommandé au syndic. L’assemblée générale tenue en début de l’année 2022 a validé une installation collective qui a enclenché une étude Enedis. Un partenaire a été validé, a remis un devis qui a été accepté. Nous avons versé un acompte à l’installateur l’été dernier qui n’a toujours pas commencé les travaux malgré une demande qui date de près de 3 ans. Existe t il un délai de réalisation maximum a partir du dépot de la demande. Le syndic a t il une obligation de résultat?

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