Transition énergétique mondiale

L’augmentation de l’utilisation des sources d’énergie renouvelables reste le facteur décisif qui permettra au monde d’atteindre les objectifs climatiques critiques d’ici 2050. Cette étude, menée par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), identifie des possibilités instantanément déployables et rentables pour les gouvernements. Et ceci, afin de respecter leurs engagements en matière de climat et réduire la hausse des températures mondiales. La transition énergétique, esquissée à l’échelle mondiale, offrirait des avantages socio-économiques majeurs. Et notamment une plus grande croissance économique, la création d’emplois et une augmentation générale du bien-être. En outre, il y aurait une réduction des coûts nets associés au changement.

Les agences françaises qui oeuvrent pour la transition énergétique

  • Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) – créée sous l’initiative du gouvernement français en 2004.
  • ADEME – Agence de la transition écologique – créée sous l’initiative du gouvernement français en 1991.
  • Agence nationale de l’habitat (ANAH) – créée sous l’initiative du gouvernement français en 1971.
  • Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs – créée sous l’initiative du gouvernement français en 2006.
  • Agences de l’eau – créées sous l’initiative du gouvernement français en 1964.
  • Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) – créé sous l’initiative du gouvernement français en 1959.
  • Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) – créée sous l’initiative du gouvernement français en 1953.
  • CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) – créé sous l’initiative du gouvernement français en 2014.
  • Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) – créé sous l’initiative du gouvernement français en 1947.
  • Conservatoire du littoral – créé sous l’initiative du gouvernement français en 1975.
  • Établissement national des invalides de la marine – créé sous l’initiative de Louis XIV en 1673.
  • Établissement public de sécurité ferroviaire – créé sous l’initiative du gouvernement français en 2006.
  • Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) – créé sous l’initiative du gouvernement français en 2001.
  • Institut national de l’environnement industriel et des risques – créé sous l’initiative du gouvernement français en 2003.
  • Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) – créé sous l’initiative du gouvernement français en 1940.
  • Météo-France – Siège de Saint-Mandé – créé sous l’initiative du gouvernement français en 1993.
  • Office français de la biodiversité (OFB) – créé sous l’initiative du gouvernement français en 2020.
  • Service technique de l’aviation civile (STAC) – créé sous l’initiative du gouvernement français en 1946.
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Les agences internationales qui oeuvrent pour la transition énergétique

  • Agence Internationale de l’Énergie (AIE) – créée en 1974, à l’initiative de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – https://www.iea.org/
  • Agence Internationale des Énergies Renouvelables (IRENA) – créée en 2009, à l’initiative de 75 pays membres fondateurs – https://www.irena.org/
  • Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) – créée en 1957, sous l’égide des Nations Unies – https://www.iaea.org/
  • Agence Internationale de l’Énergie Hydrogène (IAHE) – créée en 1999, par l’International Association for Hydrogen Energy (IAHE) – https://www.hydrogeneurope.eu/
  • Agence Internationale de l’Énergie Solaire (ISA) – créée en 2015, à l’initiative de l’Inde et de la France lors de la COP21 – https://www.isolaralliance.org/
  • Agence Internationale de l’Énergie Éolienne (IAWE) – créée en 1979, par un groupe de pionniers de l’énergie éolienne – https://www.iawind.org/
  • Agence Internationale de l’Énergie de la Biomasse (IEA Bioenergy) – créée en 1978, sous l’égide de l’OCDE – https://www.ieabioenergy.com/
  • Agence Internationale de l’Énergie Géothermique (IGA) – créée en 1988, par un groupe de professionnels de l’énergie géothermique – https://www.geothermal-energy.org/
  • Agence Internationale de l’Énergie Marine (IMARE) – créée en 2019, à l’initiative de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) – https://www.imare-energy.eu/
  • Agence Internationale de l’Énergie du Charbon propre (IEA CCC) – créée en 1975, sous l’égide de l’OCDE – https://www.iea-coal.org/

Initiative mondiale

La feuille de route de l’IRENA analyse les itinéraires techniques et les implications politiques pour assurer un avenir énergétique durable. Elle a été élargie avec la publication de ce rapport. Celui-ci est le deuxième à être publié au titre de l’initiative de transformation énergétique mondiale.

Associée aux sources d’énergie renouvelables, l’augmentation de la part de l’électricité dans le bouquet énergétique mondial à plus de la moitié de son niveau actuel d’un cinquième entraînerait une réduction de la consommation de combustibles fossiles. Or, ceux-ci reste encore la principale source d’émissions de gaz à effet de serre.

Photo Conférence de Paris sur la transition écologique
Conférence de Paris sur la Transition énergétique

Plus de la moitié de la production d’électricité nouvellement installée provient de sources renouvelables telles que le solaire et l’éolien. Toutefois, selon les conclusions de l’analyse de l’IRENA, leur contribution globale au bouquet énergétique – qui comprend l’électricité, la chaleur et le transport – doit augmenter six fois plus vite.

La décarbonation des sources d’énergie est un facteur essentiel qui déterminera si les pays atteignent ou non leurs objectifs climatiques dans le cadre de l’Accord de Paris. L’accord historique sur le climat, conclu en 2015, est soutenu par la quasi-totalité des pays. Il stipule que l’augmentation des températures moyennes mondiales d’ici 2100 ne doit pas dépasser 2 °C. Et ce, par rapport aux niveaux qui prévalaient avant l’industrialisation.

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Cependant, une action rapide à l’échelle mondiale est nécessaire si nous voulons un avenir à l’abri des effets du changement climatique. Les plans et politiques actuellement en place, tels que les contributions déterminées au niveau national (CDN), sont terriblement inadéquats. Depuis 2015, les émissions annuelles liées à la consommation d’énergie ont augmenté d’environ 1 %. Alors qu’il semble que le « budget carbone » de la planète sera épuisé au cours de la prochaine décennie.

Transition énergétique mondiale : les transformations du marché de l’énergie

Il ne fait aucun doute que l’expansion rapide de l’utilisation des sources d’énergie renouvelables a déjà commencé à provoquer un changement fondamental et permanent dans l’environnement énergétique mondial. Dans le même temps, il existe encore une grande incertitude quant à la transition énergétique en cours.

Nous vivons à une époque de développement et de perturbation exponentiels. L’augmentation rapide de l’utilisation des énergies renouvelables en témoigne. Il n’est pas possible de prédire à l’heure actuelle quels développements techniques accéléreront cette transition. De plus, la direction et la vitesse de la transition énergétique seront influencées par des décisions politiques. Et il est probable que la transition se fasse à des rythmes différents selon les pays et les industries.

Les nouveaux paradigmes

Cependant, la transition peut être caractérisée et comprise principalement par trois aspects clés :

  1. l’expansion des sources d’énergie renouvelables,
  2. l’électrification des transports,
  3. l’efficacité énergétique.

L’efficacité énergétique permet la croissance économique tout en réduisant la quantité d’énergie utilisée. Le taux de croissance annuel moyen de la demande d’énergie au cours du XXe siècle était de 3 %. Cela correspond à peu près au taux de croissance du produit intérieur brut mondial. Ce lien a été rompu au cours des dernières décennies en raison des gains d’efficacité énergétique. On prévoit maintenant que la demande d’énergie primaire augmentera d’1 % par an jusqu’en 2040.

Le développement des énergies renouvelables.

L’utilisation des ressources renouvelables a rapidement dépassé celle de toute autre source d’énergie. La bioénergie, l’énergie géothermique, l’hydroélectricité, l’énergie des océans, l’énergie solaire et l’énergie éolienne sont les principales sources d’énergie renouvelable. Dans cette liste, l’énergie solaire et l’énergie éolienne sont celles qui connaissent l’expansion la plus rapide. Les autres connaissent, pour leur part, une croissance à un rythme plus régulier.

Transition énergétique : champs d'éoliennes et de panneaux solaires

Il faut noter cependant que l’énergie solaire et l’énergie éolienne ont un point commun qui les distingue des autres. C’est la quantité d’électricité qu’elles produisent, qui varie en fonction des conditions extérieures et de l’heure de la journée. C’est pourquoi ces types de sources d’énergie renouvelables sont qualifiés de variables.

Transition énergétique mondiale : les plus

Selon les conclusions de l’étude de l’IRENA, il faudrait réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) liées à l’énergie de 70 %, d’ici 2050, par rapport aux niveaux actuels, pour atteindre les objectifs climatiques. Une transition à grande échelle vers l’utilisation d’électricité provenant de sources renouvelables pourrait permettre de réaliser :

  • environ 60 % de ces réductions ;
  • près de 75 % si les énergies renouvelables pour le chauffage et le transport sont prises en compte ;
  • jusqu’à 90 % si l’efficacité énergétique est accrue.
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Selon les résultats de l’analyse, la quantité d’énergie disponible à l’échelle mondiale pourrait plus que doubler si l’électricité devenait le vecteur énergétique prédominant. La demande d’électricité pourrait être satisfaite à 86 % par des sources renouvelables, telles que l’énergie solaire et éolienne.

En 2050, la transformation du secteur de l’énergie augmenterait le produit intérieur brut (PIB) mondial de 2,5 %. En outre, elle serait bénéfique pour la société dans son ensemble ainsi que pour l’environnement. De plus, sur une période de 30 ans, les économies liées à la santé, aux subventions et au changement climatique pourraient s’élever collectivement à 160 000 milliards de dollars.

Par conséquent, investir un dollar dans la transformation du système énergétique mondial se traduit par un gain de trois dollars. Et peut-être de plus de sept dollars, selon la manière dont la valeur des externalités est déterminée.

Les énergies renouvelables, quant à elles, créeraient plus de nouveaux emplois que ceux perdus dans les industries des combustibles fossiles. Enfin, les apports politiques peuvent encore améliorer l’empreinte socio-économique de la transformation.


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F.A.Q. Transition énergétique

FAQ Borne de recharge

La transition énergétique est une voie vers la transformation du secteur mondial de l’énergie, d’un secteur dépendant des combustibles fossiles à un secteur ne produisant aucune émission de carbone d’ici la seconde moitié de ce siècle. Elle repose sur l’obligation de réduire les émissions de CO2 dues à l’utilisation de l’énergie afin de ralentir le changement climatique.

L’accélération de la transition énergétique par l’augmentation de la production d’énergie renouvelable et, surtout, par un stockage supplémentaire afin d’atténuer les fluctuations inhérentes à des technologies telles que l’énergie éolienne et l’énergie solaire est une solution privilégiée.




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