Mais il a également cherché à rassurer les responsables de la Maison Blanche qui craignent qu’il fasse ou dise quelque chose d’embarrassant. Ce, s’il était invité par Joe Biden à s’exprimer lors d’un événement à la Maison Blanche. « Ils n’ont pas à s’inquiéter« , a déclaré Elon Musk. « Je ferais ce qu’il faut« .

Une « querelle » entre Musk et la Maison Blanche ?

Les commentaires de Musk sont intervenus après que CNBC l’ait contacté au sujet de nouvelles information (site US). Selon celles-ci, Biden n’a aucun projet immédiat d’inviter Musk à d’éventuelles réunions à venir avec des chefs d’entreprise.

« La notion de querelle n’est pas tout à fait juste. Biden a ignoré Tesla à tout bout de champ et a faussement déclaré au public que GM était le leader de l’industrie des voitures électriques. En fait, Tesla a produit plus de 300 000 véhicules électriques au dernier trimestre et GM 26« , a déclaré Musk dans son courriel.

Des chiffres impressionnants pour Tesla

Tesla a annoncé en janvier qu’elle avait produit et livré plus de 300 000 véhicules dans le monde au quatrième trimestre. General Motors a déclaré avoir vendu 26 véhicules électriques aux États-Unis. Dont un pick-up Hummer et 25 modèles Bolt EV, au cours du quatrième trimestre.

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GM a récemment annoncé qu’il prolongeait l’arrêt de la production de sa Chevrolet Bolt EV jusqu’à début avril. Mais qu’il prévoyait de reprendre les ventes au détail prochainement. L’entreprise a déclaré qu’elle prévoyait de consacrer 35 milliards de dollars aux véhicules électriques et autonomes d’ici 2025.

De Biden à Musk, une marque de reconnaissance récente

Musk et la Maison-Blanche sont en désaccord depuis le début de l’administration Biden. En effet, le président fait pression pour une réforme des infrastructures et tente d’encourager les constructeurs automobiles à se mettre au vert.

Mais, pour la première fois de sa présidence, Biden a reconnu en février le statut de Tesla. En tant que premier producteur de véhicules électriques du pays.

Mary Barra, PDG de GM, a déclaré, aux côtés de Biden en janvier, que l’entreprise souhaitait investir 7 milliards de dollars dans le Michigan. Afin de « développer notre fabrication de VE« . Le siège de GM est situé à Detroit. À l’époque, Musk a répondu aux commentaires de Barra et de Biden en tweetant : « Ça commence par un T, ça finit par un A, ESL au milieu. »

Photo de l'affichage, à New-York, d'un tweet d'Elon Musk aux propos de Biden et Barra concernant les investissements dans les VE

L’indignation du public et des médias est venu à bout des réticences de Biden

« C’est arrivé à un point, hilarant, où personne dans l’administration n’était même autorisé à prononcer le mot ‘Tesla’ ! L’indignation du public et la pression des médias sur cette déclaration l’ont forcé à admettre que Tesla est en fait le leader de l’industrie des véhicules électriques. Je n’appellerais pas exactement cela un ‘éloge’« , a déclaré Musk dans son courriel de mardi.

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Un porte-parole de la Maison Blanche a cependant valorisé Tesla mardi dans un courriel adressé à CNBC. « Tesla a fait des choses extraordinaires pour les véhicules électriques et c’est en grande partie la raison pour laquelle toute l’industrie sait maintenant que les VE sont l’avenir.« 

Le représentant de la Maison Blanche s’est également attaqué à Musk.

« Tesla a également grandement bénéficié des crédits d’impôt pour VE passés. Mais malheureusement, leur PDG a suggéré une opposition aux nouveaux crédits d’impôt pour VE« , a-t-il déclaré.

Une réaction motivée par l’inquiétude pour le PDG de Tesla

« Je n’ai rien contre Biden, si ce n’est une inquiétude générale concernant l’augmentation du déficit. Elle s’applique à n’importe quel président, et j’ai activement soutenu l’élection d’Obama et de Biden« , a déclaré Musk à CNBC mardi.

Les données du Center for Responsive Politics, un organisme non partisan, montrent que M. Musk a contribué pour un peu plus de 30 000 dollars au Comité national démocrate pendant le cycle électoral de 2012. Lorsque l’ancien président Barack Obama et le vice-président de l’époque, M. Biden, luttaient contre le candidat républicain Mitt Romney pour leur réélection. Il a également donné plus de 2 500 dollars directement à la campagne présidentielle d’Obama pendant ce cycle.

Musk n’a pas donné à la campagne de Biden lorsque celui-ci s’est présenté à la présidence en 2020. Il a plutôt exprimé son soutien à l’homme d’affaires et candidat démocrate Andrew Yang.

La Maison Blanche choisit visiblement de s’abstenir

Biden et les hauts responsables de la Maison Blanche ont signalé en privé qu’ils n’avaient pas l’intention dans l’immédiat d’inviter Musk à des réunions à venir avec des cadres supérieurs.

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Ce qui a suscité une vive critique de la part de Musk sur Twitter, notamment fin janvier, après que Biden a rencontré Mary Barra, PDG de General Motors, et Jim Farley, PDG de Ford Motor, lors d’une réunion avec d’autres chefs d’entreprise. Afin de discuter de l’initiative Build Back Better du président, qui est bloquée au Congrès.

Interrogé à l’époque par CNBC sur l’absence de Musk, Brian Deese, le principal conseiller économique de Biden, a déclaré : « En ce qui concerne les véhicules électriques, nous voulons que les États-Unis soient l’endroit où la révolution des véhicules électriques est conduite. Et où nous gagnons une plus grande part des exportations mondiales et où nous créons plus de bons emplois ici en Amérique. Il ne s’agit donc pas d’une entreprise en particulier. »

Une entrevue qui na va pas pouvoir être repoussée trop longtemps par Biden…

En coulisses, le président et son équipe sont exaspérés par les critiques de Musk.

Les conseillers de Biden ont repoussé, en privé, l’idée d’inviter Musk à de futurs événements industriels. Ils craignent que le cadre au franc-parler dise quelque chose qui pourrait embarrasser le président ou l’administration. Interrogé à ce sujet, il a répondu que la Maison-Blanche ne devait pas s’inquiéter de le voir faire quelque chose d’excentrique.

Une personne proche du président a déclaré à CNBC qu’il y avait une pression pour amener Musk à la table. Ce, pour discuter du paquet d’infrastructure de 1 000 milliards de dollars du président. En effet, le dirigeant a fondé une entreprise de creusement de tunnels appelée Boring Company.

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